La Centrale Accostée Temporaire (CAT) de la SLN : La position du SOENC Nickel, 1er syndicat dans le secteur du Nickel (Mines et Métallurgie) en Nouvelle-Calédonie.

La Centrale Accostée Temporaire (CAT) de la SLN : La position du SOENC Nickel, 1er syndicat dans le secteur du Nickel (Mines et Métallurgie) en Nouvelle-Calédonie.

La Centrale Accostée Temporaire (CAT) de la SLN : La position du SOENC Nickel, 1er syndicat dans le secteur du Nickel (Mines et Métallurgie) en Nouvelle-Calédonie.

 

La CAT de la SLN est arrivée à Nouméa depuis le 03 septembre dernier. Une centrale flottante  qui fournira 180 mégawatts aux trois fours de l’Usine de Doniambo. Celle-ci est plus puissante et moins polluante que la Centrale B de la SLN qui sera démantelée très prochainement.

Mais comment est perçue l’arrivée de la centrale flottante par le SOENC Nickel ?

 

La position du syndicat :

Le SOENC Nickel est clair, les politiques et la direction de la SLN n’ont pas pris les bonnes décisions au bon moment. En effet, les inquiétudes du syndicat reposent sur « l’après CAT ». La Centrale est à disposition de la SLN pour 3 ans soit jusqu’en 2025. Cependant, le démantèlement de la centrale B qui va se faire très prochainement et l’abandon du projet concernant la centrale Pays qui a été annoncé cette semaine viennent conforter cette inquiétude.

Une rencontre entre une délégation du SOENC Nickel et le Cabinet du Ministre Délégué chargé des Outre-mer s’est fait le jeudi 15 septembre dernier. L’occasion pour le syndicat de revenir sur l’avenir de l’Usine de Doniambo. Pendant cet entretien les interrogations du syndicat n’ont pas pu être levées.

En effet pour Pierre TUITEALA, secrétaire général du SOENC Nickel :  « On n’a pas était capable de construire une centrale il y a 10 ans ce n’est pas en 3 ans qu’on va construire la centrale. Et surtout, on a plus d’argent dans le Pays. Qui va vouloir venir investir pour demain ? Pour une centrale ? Puisqu’on vient d’abandonner le projet. Qu’est ce qu’on fait en 2025 ? »

 

 

La solution de la ferme solaire :

Christopher GYGES, membre du Gouvernement en charge de la transition énergétique parle de 70% d’énergie renouvelable pour l’Usine de Doniambo. Une solution « impossible » pour le syndicat.

En effet, le syndicat revient sur le manque de fiabilité d’un stockage d’énergie via les batteries et souligne que le procédé de la SLN demande une puissance énergétique trop conséquente.

Pierre TUITEALA, secrétaire général du SOENC Nickel

« L’énergie qui est demandé au niveau du process de Doniambo n’est pas la même que ce qui est demandé à l’Usine du Sud. L’Usine du Sud demande moins d’énergie que la SLN. »

 

 

Des rencontres prévues :

Pour le SOENC Nickel, la situation est urgente car la SLN est le premier employeur du territoire avec plus 2 000 emplois directs et 8 000 emplois indirects. Le pays se trouve également dans une situation économique difficile.
Le SOENC Nickel rencontrera la Direction de la SLN début octobre et le Ministre Délégué chargé des Outre-mer à Paris en fin d’année. Le syndicat espère ainsi avoir des réponses aux différentes questions : « On fait comment en 2025 ? Qui va prendre la décision de fermer l’Usine de Doniambo ? Qui seront les responsables ? »