Débrayage du SOENC Fonction Publique devant le Centre Pénitentiaire.

Débrayage du SOENC Fonction Publique devant le Centre Pénitentiaire.

Débrayage du SOENC Fonction Publique devant le Centre Pénitentiaire.

Le SOENC Fonction Publique s’est mobilisé depuis 04h00 devant le Centre Pénitentiaire de la Nouvelle-Calédonie !

 

Une vingtaine de personnes se sont  mobilisées ce jeudi 20 janvier 2022 pour un débrayage qui intervient suite à des conditions de travail médiocres, pour lesquelles le Directeur du Centre Pénitentiaire ne trouve aucune solution et n’est jamais à l’écoute de son personnel.  Ce qui a engendré un sous-effectif alarmant.

 

Le manque d’effectif se remarque davantage : ils ne sont que deux ou trois par bloc de 80 à 100 détenus, au lieu des quatre préconisés par un audit en 2018.

Le personnel du Centre pénitentiaire est entré dans un cercle vicieux d’après Steven CARNICELLI, Secrétaire de la section pénitentiaire.

 

Les mauvaises conditions de travail et les charges de travail entrainent des arrêts maladies, longue maladie…. Ce qui oblige les agents à combler les postes administratifs et techniques.

 

 

 

Steven CARNICELLI, secrétaire de la section pénitentiaire au micro de Radio NC 1ere :

 

« Etant une plus grande masse de personnel, on sert à combler les postes administratifs, les postes techniques, qui ne sont pas couverts », détaille-t-il. « Il y a certainement des vrais besoins. Sauf que ce n’est pas à nous, personnel de surveillance, de combler. Ça fait des absences au niveau de la détention, des postes à couvrir, donc des rappels et de la fatigue supplémentaire. »

 

 

C’est pourquoi le SOENC Fonction Publique dénonce le manque d’implication et de dialogue constructif de la Direction depuis deux ans et demande le non renouvellement du contrat du directeur du Centre pénitentiaire de Nouméa, Philippe PEYRON.

 

D’après lui, la cause d’une fatigue générale est liée au contexte – crise sanitaire et actualité institutionnelle.

 

 

Philippe PEYRON, directeur du Centre pénitentiaire de Nouméa au micro de Radio NC 1ere :

« Le fond du problème, c’est un absentéisme important et un sentiment de fatigue exacerbée », insiste-t-il. « Plus vous avez un taux d’absentéisme qui monte, plus vous avez des agents qui sont rappelés pour compenser. Et plus ils sont rappelés, plus ils se fatiguent. »

 

 

Vincent HOLOPOPO, Secrétaire Général Adjoint du SOENC Fonction publique au micro de Radio Djiido :

 

 

 

Pour Vincent HOLOPOPO, Secrétaire Général Adjoint du SOENC Fonction publique, la crise sanitaire a accentué le taux d’absentéisme.

Des solutions peuvent être mises en place si la Direction du Centre pénitentiaire et le syndicat réalisent un travail de fond : recruter davantage du personnel pour remplacer ceux partis à la retraite, et ceux qui ont réalisé des concours.

 

En attendant, le syndicat se retrouvera à Paris, le 3 février 2022 pour exposer la situation au Directeur de l’Administration Pénitentiaire.

 

Réunions de la dernière chance !

Suite à cet échange, si aucun accord n’est trouvé le SOENC Fonction Publique va passer cette affaire à l’USOENC.