« Reconnaître la santé et la sécurité au travail comme un droit fondamental à l’occasion de la Journée internationale de commémoration des travailleuses et des travailleurs – le 28 avril » : extrait du bulletin d’information de la Confédération Syndicale Internationale en date de février 2022

« Reconnaître la santé et la sécurité au travail comme un droit fondamental à l’occasion de la Journée internationale de commémoration des travailleuses et des travailleurs – le 28 avril » : extrait du bulletin d’information de la Confédération Syndicale Internationale en date de février 2022

« Reconnaître la santé et la sécurité au travail comme un droit fondamental à l’occasion de la Journée internationale de commémoration des travailleuses et des travailleurs – le 28 avril » : extrait du bulletin d’information de la Confédération Syndicale Internationale en date de février 2022

À l’occasion de la Journée internationale de commémoration des travailleuses et des travailleurs #IWMD22, les organisations syndicales font pression en exigeant que la santé et la sécurité soient finalement reconnues comme l’un des principes et droits fondamentaux au travail.

« Cela ne fait aucun doute. Tous les travailleurs et travailleuses devraient savoir qu’ils ont le droit de s’attendre à ce que tout soit mis en oeuvre pour assurer leur sécurité au travail.

« Nous appelons l’Organisation internationale du travail (OIT) à adopter la santé et la sécurité au travail comme un droit fondamental au travail. Il est tout aussi important que la liberté syndicale et l’élimination du travail forcé, du travail des enfants et de la discrimination dans l’emploi », a déclaré la secrétaire générale de la CSI, Sharan Burrow.

Trois ans se sont écoulés depuis que l’OIT a convenu, lors de sa Conférence du centenaire, que cette mesure serait adoptée. À cette époque, quelque 8,1 millions de personnes ont perdu la vie à cause de leur travail et de nombreuses autres aujourd’hui subissent des lésions ou sont atteintes de maladies qui ont changé leur vie car leur employeur ne les a pas protégées.

Et d’ajouter: « La pandémie de Covid-19 a démontré, sans l’ombre d’un doute, que les travailleurs ne peuvent plus attendre. Les décès sur le lieu de travail sont évitables et les derniers chiffres indiquent qu’un travailleur meurt au moins toutes les dix secondes. Ce faisant, l’OIT ferait un premier pas en vue de réduire ce nombre effarant de décès et de lésions ».

Plus qu’un droit fondamental

La CSI et ses organisations affiliées appellent les gouvernements à prendre des mesures pour:

  • ratifier et mettre en oeuvre les conventions fondamentales de l’OIT sur la sécurité et la santé;
  • ratifier et mettre en oeuvre toutes les conventions sectorielles ou sur les risques professionnels;
  • établir des instances nationales chargées de la santé et de la sécurité regroupant des représentants des syndicats et des employeurs;
  • assurer des services de santé au travail pour tous et garantir des mesures d’indemnisation appropriées, notamment en reconnaissant la Covid-19 comme maladie professionnelle.

« Les employeurs doivent prendre leurs responsabilités en matière d’évaluation et d’éradication des risques sur les lieux de travail et dans les chaînes d’approvisionnement, et consulter les syndicats en ce qui concerne la prévention par le biais de comités de santé et de sécurité sur le lieu de travail.

« En outre, il est nécessaire que l’OIT agisse davantage, relève des défis tels que le stress au travail et les troubles musculo-squelettiques, et élabore une convention sur les risques biologiques, notamment la Covid-19. Il est urgent que la Covid-19 soit reconnue comme la menace qu’elle pose au lieu de travail. La sécurité et la santé devraient constituer la première priorité au travail, et non pas une réflexion ultérieure occasionnelle », a conclu Sharan Burrow.

 

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