Le conflit à la société OMI : le SOENC BTP, Industrie, Energie et Chimie sur le terrain !

Le conflit à la société OMI : le SOENC BTP, Industrie, Energie et Chimie sur le terrain !

Le conflit à la société OMI : le SOENC BTP, Industrie, Energie et Chimie sur le terrain !

Un blocage de 3 jours à la société OMI (Optimisation de Maintenance Industrielle) mené par le SOENC BTP, Industrie, Energie et Chimie ! Au cœur de ce conflit le manque de transparence de l’entreprise vis-à-vis de la situation financière et la demande d’un 13ème mois pour les salariés.

 

Le contexte et les revendications :

Début 2022, la société OMI annonce un déficit financier. La société prend, alors pour cause la situation conflictuelle à l’Usine du Sud en 2020 étant donné qu’une grande partie de son effectif sous traite sur le site de Goro mais également la situation sanitaire du Pays en raison du Covid-19 en 2020 et 2021.

En effet, pour la société OMI ces évènements ont creusé le déficit de l’entreprise. Or, Honoré FUAGA délégué syndical SOENC assure que pendant lesdites périodes l’activité s’est maintenue sur le terrain et les chantiers se sont poursuivis. Ainsi, il ne comprend pas ce déficit et pense à une mauvaise gestion interne de l’entreprise.

De plus les périodes de fin d’année arrivant, les salariés demandent le versement d’un 13ème mois qui est également refusé étant donné la « situation déficitaire de l’entreprise ».

Les salariés souhaitent maintenir leur outil de travail. Ils demandent donc un audit afin de comprendre la situation et d’avoir des chiffres concrets. Un audit demandé maintes fois qui n’a jamais été fait par la direction.

Pour répondre à ces différents refus et au manque de transparence de la part de la direction, le 11 octobre dernier le syndicat pose un préavis de grève qui durera 3 jours.

 

 

Les négociations et le bilan :

Les négociations débutent donc entre la société OMI, le SOENC et la Direction du Travail et de l’Emploi qui intervient comme médiateur.

Le SOENC prône la volonté des salariés de maintenir leur outil de travail, leur incompréhension fasse à l’annonce du déficit alors « qu’ils voient les chantiers arrivés » et demande également un accompagnement, une pérennisation des CDD présent dans l’entreprise depuis 2 ans.

Après de longs échanges, une proposition intéressante et qui s’étale dans le temps fait consensus entre les différentes parties. Les remarques et les revendications des salariés sont entendus par la direction :

  • une présentation de la situation financière de l’entreprise est faite par la direction,
  • une prime exceptionnelle sera versée en fin d’année 2022,
  • un engagement est pris par la société pour passer 4 CDD en CDI,

 

Charles TUFALE, responsable SOENC et Honoré FUAGA, délégué syndical tirent un bilan positif de ce conflit et de cette négociation.