Conférence de presse du mardi 16 juin : Le SOENC Banques-Finances contre le FSH «Litige sur les arriérés de salaires »

Conférence de presse du mardi 16 juin : Le SOENC Banques-Finances contre le FSH «Litige sur les arriérés de salaires »

Conférence de presse du mardi 16 juin : Le SOENC Banques-Finances contre le FSH «Litige sur les arriérés de salaires »

Photo Les Nouvelles-Calédoniennes

Le SOENC Banques Finances, ainsi que des salariés du Fonds Social de l’Habitat (FSH) ont invité les journalistes à une conférence de presse qui s’est tenue le mardi 16 juin dernier au sein de l’USOENC.

A l’ordre du jour, le litige sur les arriérés de salaires entre le FSH et le SOENC Banques Finances.

Le SOENC Banques Finances a souhaité, avant de rappeler les faits, revenir sur l’origine de la création du FSH, qui vient « contredire » le problème actuel.

En effet, premier bailleurs social du pays, le FSH  est créé en décembre 1964, pour permettre à des calédoniens aux revenus modestes d’avoir un logement à loyer modéré.

«L’aide au logement» du FSH a été créé, suite à des négociations entre les syndicats et le Medef et un point d’entente sur la présidence de ce fond social qui est revenu, pour la première fois, à un syndicaliste.

Ainsi, Jean Pierre Aïfa, l’un des dirigeants de l’USOENC en 1964, est devenu le tout premier président  du FSH, à l’âge de 26 ans.

Après ce rappel, le SOENC Banques Finances et les salariés FSH concernés par ce dossier, ont souhaité interpeller les médias calédoniens en revenant sur les faits qui se sont déroulés depuis 2016. Aujourd’hui, le litige touche 1/10ème de la masse salariale du FSH.

Ainsi le SOENC Banques Finances a souhaité, par le biais de cette conférence de presse, informer les médias et la population calédonienne :

  • De la condamnation du Fonds Social de l’Habitat par le tribunal du travail de Nouméa, le 20 mars 2020 à payer à l’encontre de 4 de ses salariés des rappels de salaires couvrant la période 2016-2019, primes d’ancienneté et congés payés, à leur verser des dommages et intérêts et leur remettre les bulletins de salaire rectifiés sous peine d’astreinte de 10 000 francs par documents et par jour de retard.
  • Du refus du FSH de se soumettre à la décision de justice alors qu’il s’était engagé à le faire puisqu’à ce jour, ces 4 salariés n’ont toujours pas reçu leurs bulletins de salaire rectifiés.

Le syndicat se pose aujourd’hui les questions suivantes :

A combien se chiffre l’économie réalisée par le FSH suite au non-paiement du minimum salarial ?
A combien s’élève réellement, le nombre de salariés concernés ?

Retrouver le communiqué de presse complet ICI